Texte de base : Jean 2 : 1-11
Lors des noces de Cana en Galilée, Jésus fit le premier miracle : transformer l’eau en vin.
A tout évènement festif, le vin est l’un des éléments clés de réjouissance. Et il doit être de bonnes qualités, de très bonne qualité même. La qualité du vin servit définit non seulement le niveau d’opulence mais aussi la considération que l’on porte à ses convives. Un vin de 9, 11 degré d’alcool servi sera considéré comme une insulte pour ceux dont le palais est raffiné. Et c’est ce qui passa en quelque sorte lors des noces de Cana.
Le vin de moins bonne qualité a été servi tout au long du mariage. Au moment où Marie, la mère de Jésus, lui signifie que le vin est fini, il se résout à agir au temps convenable. C’est alors qu’après avoir fait rempli les vases d’eaux, il ordonna qu’ils soient transportés à l’organisateur du mariage. Grande fut sa surprise lorsqu’après avoir gouté ce nouveau vin, il le trouva meilleur que tout ce qui avait déjà été servi. Ne comprenant pas, il n’a pu s’empêcher de demander au marié la raison de ce service tardif.
Le vin de moins bonne qualité est notre vie avant Jésus
C’est au cours d’une discussion avec ma mère sur ce verset que je compris un certain nombre de choses. Le vin de moins bonne qualité est notre vie avant Jésus. Le vin de meilleure qualité est notre vie avec Jésus.
Avant la nouvelle naissance, la vie qu’on a menée était à nos yeux, une belle vie. De joie, d’insouciance, de débauche, de mort spirituelle, etc…. Bref, du mauvais vin. Le dégoût de cette vie, après une prise de conscience, nous a conduit à la repentance, et à la confession de foi en Jésus Christ, pour le salut. Le vin de meilleure qualité.
Ce vin qui nous a été servi par Jésus, continue d’être servi aujourd’hui. Tous les croyants nés de nouveau ont consommé du mauvais vin. De manière générale, ce type de vin est peu couteux, désagréable au palais et rend même malade (migraine, vomissement, mal de ventre, etc). Tout le contraire du vin de meilleure qualité. Il est plus cher, plus doux, et pas ou presque pas d’effets secondaires.
La vie avec Christ est tel que le vin de meilleure qualité. Elle nous coûte de quitter l’ancienne vie, elle nous coûte de perdre souvent des avantages peu orthodoxes. Elle nous coûte des amies, elle nous coûte même notre travail, notre famille. Mais le bénéfice de ce coût élevé est comme le vin de bonne qualité, IL N Y A PAS D’EFFETS SECONDAIRES.
Le chemin avec Jésus-Christ sera parfois semé d’embûches, de tentations, de moments difficiles, mais n’oublions pas qu’une fois qu’on a goûté au vin de meilleure qualité qui est notre Seigneur et Sauveur Jésus Jésus-Christ, on n’aura plus envie du vin de mauvais qualité./-
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